Alors que les frappes au Pakistan ont repris et qu’une attaque récente au Yémen a tué onze militants d’Al Qaida, certains s’interrogent sur la capacité des politiques à contrôler cette technologie.
Dans une tribune récente au New York Times, Peter W. Singer, directeur de la 21st Century Defense Initiative à la Brookings Institution s’interrogeait sur les frappes de drone au Pakistan et sur la participation américaine à l’intervention en Libye non soumises au vote démocratique. En l’absence de risques pour les troupes sur le terrain, le Parlement n’a pas à être consulté. Selon le Guardian, le ministre anglais de la Défense a déclaré que la guerre aérienne au Pakistan et au Yémen est « totalement fonction de l’existence d’une capacité de drone ». Ces missions seraient-elles plus déterminées par l’existence d’une technologie que par une volonté politique? C’est ce que laisse entendre le ministre anglais en déclarant que ces frappes n’auraient pas lieu si les drones n’existaient pas.