Éthique de la distance.

L’être humain aurait une aversion naturelle pour le meurtre. Au cours de  la Seconde Guerre Mondiale, seules 15 à 20% des troupes au sol américaines ont tiré sur l’ennemi. Lors de la bataille de Wiessembourg de 1870, la défense française a tiré 48000 coups pour toucher 404 Allemands, avec un ratio d’un touché pour 119 coups tirés. Très souvent, les soldats ont tiré en l’air. Il leur arrivait de fuir. La plupart du temps, l’affrontement ne conduisait pas à la violence. La posture suffisait, aboutissant à la débandade de l’adversaire.

Résistance au meurtre et distance physique.

Pourquoi est-il difficile de tuer?

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Humain, trop humain? La guerre, le droit international humanitaire et l’humain « amélioré ».

La fondation Greenwall spécialisée dans la recherche sur la bioéthique a récemment publié un rapport sur les dimensions éthique, politique et juridique des combattants « améliorés ».

L’amélioration peut être définie comme une intervention médicale ou biologique introduite dans le corps afin « d’améliorer la performance, l’apparence ou les capacités au-delà de ce qui est nécessaire pour garder ou recouvrir la santé ».

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